1 mois, 1 plume, 1 œuvre : Dirty Dancing (décembre 1987) par Claire

La plume 

Pour clôturer cette deuxième saison de la rubrique, c’est la douce Claire, rédactrice occasionnelle de la team Fucking Cinéphiles mais également autrice de son propre blog Chroniques de Claire, où elle évoque ses lectures et ses coups de cœur cinéma, qui vient évoquer pour nous avec enthousiasme un de ses films doudous, qui fête son anniversaire en même temps qu’elle, à quelques jours près !

L’œuvre 

Ce mois-ci Dirty Dancing fête ses 35 ans et il n’a pas pris une ride !

En 1963, Frédérique (Frances en VO) alias « Bébé » passe des vacances d’été ennuyeuses avec ses parents et sa sœur dans une pension huppée jusqu’au jour où elle fait la connaissance de Johnny, professeur de danse et de l’équipe d’animateurs qui se retrouvent après leur journée pour pratiquer le dirty dancing.

Si beaucoup voient en Dirty Dancing une simple comédie romantique un peu niaise, il n’en est rien.

Critique : Dirty Dancing, d'Emile Ardolino - Critikat

Dans Dirty Dancing, on est loin des stéréotypes. Bébé, 17 ans, est intelligente, elle discute politique avec son père, médecin, souhaite parcourir le monde, faire des études. Elle n’est pas du tout sexualisée, contrairement à Johnny qui est également gigolo pour arrondir ses fins de mois.

At 35, Dirty Dancing is More Than a Sexual Coming-of-Age Story | Jewish  Women's Archive

Dirty Dancing est un film féministe, il traite de l’émancipation des femmes, du droit à disposer de son corps, du droit à l’avortement, de la sexualité féminine, et nous dépeint une belle sororité.

Aucun jugement n’est porté par Bébé lorsqu’elle découvre que Penny est enceinte et qu’elle veut se faire avorter, elle va tout faire pour l’aider. Rappelons qu’en 1963, l’avortement est illégal et que Penny aurait pu mourir sans l’aide de Bébé et son père suite à cet avortement clandestin pratiqué par un médecin peu scrupuleux. Le père de Bébé non plus ne portera pas de jugement sur le choix de Penny, il fait ce que tout médecin doit faire, en vertu du serment d’Hippocrate. Penny n’est jamais pointée du doigt ou culpabilisée, que ce soit pour l’avortement ou pour avoir eu des relations sexuelles hors mariage.

Johnny traite Bébé comme son égale, il l’appelle d’ailleurs par son prénom pour monter sur scène lors du grand final, ainsi elle montre à tous qu’elle n’est plus une petite fille mais une jeune femme.

https://www.premiere.fr/sites/default/files/styles/partage_rs/public/2019-07/Dirty_Dancing.jpg

Dirty Dancing c’est aussi une BO emblématique dont le célèbre tube (I’ve had) The Time of My life ou encore She’s like the Wind interprété par Patrick Swayze, des scènes de danse ultra sensuelles, des répliques cultes et le fameux porté.

Dirty Dancing est l’un de mes films préférés pour toutes ces raisons, depuis sa portée féministe jusqu’à sa romance entre deux personnages que tout oppose.

Claire

3 commentaires sur “1 mois, 1 plume, 1 œuvre : Dirty Dancing (décembre 1987) par Claire

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  1. Ah, là, là, comment dire que je partage tellement ce film doudou, qui fait clairement partie des miens également ! Il m’a suivi pendant toute ma vie et j’ai pu le découvrir différemment au fil de mon évolution d’ailleurs, comme toi, les sujets évoqués m’ont bouleversé par leur justesse…Et on ne parlera pas de ce pseudo remake absolument pourri qu’ils ont fait hein 😂

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