« Les Big secrets de l’Univers » : l’Univers pour les noobs

couverture-livre-les-big-secrets-de-l-universFlorence Porcel, vulgarisatrice scientifique, s’attache à décrypter pour le grand public les secrets de l’Univers… 

Vous allez vous demander pourquoi je parle de ce livre, bien éloigné de mes lectures habituelles. C’est vrai, je suis une littéraire pur jus, je ne lis que des romans et des nouvelles (à de très, très rares exceptions près). Et en plus, je ne connais rien à la sphère YouTube et ne suis abonnée à aucune chaîne sur la plateforme vidéo.

Et en effet, je n’aurais pas eu l’idée toute seule de me plonger dans le nouveau livre de Florence Porcel, s’il ne m’avait pas été offert par un gentil collègue, qui, lui, s’y connaît sur la question. Comme à chaque fois qu’il me parle de la NASA, de fusées et d’exploration spatiale, je le regarde avec l’air ahuri d’une poule face à un couteau, ça valait la peine de m’aider à y voir plus clair.

Me voilà donc embarquée pour un voyage dans l’Univers avec pour guide Florence Porcel, une des stars du YouTube scientifique. Oui, j’ai beau ne pas m’y connaître, je savais tout de même qui elle était (merci Twitter), et j’avais par principe un grand respect pour son travail. Parce qu’on sait tous/tes qu’être une femme parlant de questions scientifiques dans le YouTube game, ça demande un certain courage.

Du courage, elle n’en manque pas non plus dans ce livre quand il s’agit d’aborder des sujets éminemment complexes, et d’essayer de les rendre compréhensibles pour des noobs comme moi. S’appuyant sur le travail de chercheurs/euses (ce qu’elle n’est pas) et parfois leur donnant la parole dans des témoignages rafraîchissants où transpire la passion du savoir, Florence Porcel ne sacrifie pas le fond à l’objectif de clarté. Du coup, parfois, le résultat reste complexe et assez dense, et il vaut mieux être bien réveillé(e) à la lecture de certains chapitres (en particulier les tout premiers, ensuite, on s’y fait, et certaines notions reviennent).

J’ai bien aimé son style assez oral, jouant sur une complicité avec ses lecteurs/trices faite de blagounettes et de références pop culture. Bon, parfois, j’ai trouvé que c’était un peu trop. Mais au moins cela a le mérite de détendre l’atmosphère face à des sujets très difficiles qui pourraient effrayer le lectorat non-spécialiste. Forte de son enthousiasme, l’autrice réussit à nous intéresser à l’infiniment petit et l’infiniment grand, des particules aux limites de l’Univers observable. Les schémas et analogies qui parsèment l’ouvrage sont ses meilleurs alliés pour nous faire saisir, au moins en partie, des concepts très théoriques.

Je ne dirais pas que j’ai tout compris, il faudrait pour cela que je relise le livre et que je croise les sources, mais j’ai au moins compris un peu, et j’ai sillonné l’Univers sans déplaisir. J’ai même particulièrement apprécié le chapitre sur la possibilité de la vie extraterrestre et celui sur les étoiles (les supernovas, tout de même, ça en jette !).

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