Grand huit

L’an dernier, au sortir d’un confinement que l’on ne pensait pas encore appeler le premier, je soufflais les sept bougies de Lilylit avec énergie, motivation et des rêves plein la tête. Plus de culture, plus de septième art, plus de littérature, plus de musique, plus de rencontres, voilà tout ce que je souhaitais pouvoir partager avec vous, lecteurs/trices fidèles ou de passage.

L’année qui s’en est suivie a été profondément troublée, pour tous/tes mais en particulier pour les passionné(e)s d’arts et de culture, au nombre desquel(le)s les cinéphiles privé(e)s depuis le milieu de l’automne de nos chères salles obscures. De mes beaux projets, il est resté fort peu de choses en ces temps de disette où la création semblait reléguée avec l’espoir de temps plus cléments, quelque part loin derrière les tracas d’un quotidien amputé d’une bonne partie de ses enchantements.

Je n’ai pas à me plaindre, pourtant. En sa huitième année, ce blog aura encore connu de belles émotions. Des lectures marquantes, des séances de cinéma estivales au goût de retrouvailles, des couvertures de festivals, masquées et distanciées ou en ligne, mais festivals tout de même, avec leur lot de surprises et de pépites, mais aussi de moments partagés avec des confrères et consœurs de plume. Quelques entretiens, certes raréfiés, mais toujours riches de la bienveillance et de la passion de mes interviewé(e)s.

Il y a eu le lancement du Movie Challenge 2021 avec votre engouement renouvelé, et hors d’ici, des invitations à transmettre ma passion du cinéma et de la lecture au format audio. Il y a eu des rencontres sur l’autel du septième art qui ont ouvert tout grand ma curiosité et enrichit ce blog et, plus largement, ma vie.

Avec ses hauts et ses bas, ce grand huit de mai à mai me laisse exsangue de promesses pour l’avenir, mais pas de mots pour continuer à partager mes découvertes, pas forcément d’actualité, toujours nourries de soif de ces arts de la fiction qui nous sont si essentiels.