La famille Fisher tient une société de pompes funèbres. Le jour de Noël, le père, Nathaniel, meurt dans un accident de la route, laissant sa veuve et ses trois enfants reprendre son entreprise…
L’idée
Le créateur de la série, Alan Ball, explique avoir eu l’idée du show après le décès de sa sœur. Clairement, la mort est au cœur de la série, et lui donne son sens et sa raison d’être. On sent chez le showrunner un intérêt métaphysique pour le rapport entre la vie et la mort puisqu’il a depuis créé la série True Blood dans laquelle humains et vampires tentent de cohabiter. Six Feet Under est composée de 5 saisons de 12 à 13 épisodes, dont la particularité est que chacun commence par un décès.

Scénario
Le scénario tourne autour de l’entreprise « Fisher & Sons » de pompes funèbres, d’autant plus que la famille Fisher vit dans la maison sous laquelle se trouvent les salles de thanatopraxie. La mort et le quotidien sont donc étroitement mêlés. Le scénario suit à la fois les évolutions de l’entreprise et celles des personnages au plan privé : leurs rapports familiaux, leurs choix de vie et de carrière, leurs relations amoureuses (celles-ci prenant une place prépondérante). À la mort de leur père, les trois enfants Fisher vont être confrontés à des décisions capitales pour décider qui ils veulent être et ce qu’ils veulent faire de leur vie.
Tonalités et thèmes
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Six Feet Under n’est pas un divertissement léger. Certes, la série comporte quelques moments drôles et surtout décalés, avec un humour noir absurde qui fait mouche. Le pilote a un côté particulièrement déjanté avec les fausses publicités pour des produits d’embaumement, qu’on retrouve hélas moins ensuite, seulement dans des scènes de rêves ou d’hallucinations. La tonalité majeure est assez sombre avec des personnages souvent tristes, torturés, qui doutent et ne parviennent pas à trouver la paix et la stabilité émotionnelle. Outre le rapport entre vie et mort, interrogé jusqu’au bout, la série s’attache à la transmission, aux relations familiales et amoureuses, mais aussi à des thèmes qui, si on se replace à l’époque de sa sortie (2001-2005), avaient quelque chose de vraiment novateur à la télévision, comme l’homosexualité et la maladie mentale. Alan Ball en fait un manifeste politique avec des personnages comme David, qui choisit d’assumer d’aimer les hommes et de vouloir construire une famille, et Billy, qui lutte pour être heureux malgré ses troubles mentaux.
Personnages

Six Feet Under tient essentiellement sur ses personnages principaux, car on suit un nombre restreint d’entre eux sur plus de soixante épisodes. Leur développement psychologique très poussé a beaucoup apporté à l’univers des séries en général. Le revers de la médaille, c’est que je ne me suis pas vraiment attachée à eux, parce qu’il y a toujours un moment où je les ai trouvés agaçants, voire méchants. Nate et Brenda sont en permanence dans l’hésitation et le questionnement égocentré, David est d’une fragilité déconcertante, Claire alterne entre crises d’égo et périodes de désœuvrement nonchalant, Ruth a une tendance geignarde… Finalement j’ai bien aimé Rico (l’employé des Fisher) et sa femme Vanessa, Maggie, qu’on ne voit qu’à la fin de la série, Sarah (la sœur de Ruth) et Bettina, car ce sont des personnages qu’on voit moins donc qui m’ont moins fatiguée.

À voir après…
Sur le rapport avec l’au-delà, je recommande de poursuivre avec Les Revenants, en particulier la saison 1 (la 2 est nettement moins réussie). Les fans de l’écriture d’Alan Ball pourront se lancer dans True Blood.
Je ne me suis jamais intéressée à cette série, je ne savais même pas de quoi elle parlait, mais pourquoi pas tenter =)
Je l’ai regardée parce qu’on m’a offert la saison 1 haha
Ah, mais ce final, quoi. *_*
Oui, je l’avais vu venir parce qu’il colle bien au concept mais il est vraiment bien fait, c’est sûr.
Yep… il me hante depuis un an. :-p
Moi pas à ce point quand même parce que je ne m’étais pas plus que ça attachée aux persos, mais je comprends.
Le meilleur final de l’histoire des séries ! rien que d’y penser j’ai les larmes aux yeux !
Je crois que je suis celle à qui il a fait le moins d’effet haha, c’est d’avoir vu la série si longtemps après je pense.
pourtant je l’ai vu y a 3 ans lol ^^ mais il m’a marqué ! tellement touchant.
C’est bien fait c’est sûr, je me doutais que ça finirait comme ça vu le concept, c’est malin de l’avoir tenu jusqu’au bout.
oui c’est excellent !