500 articles ensemble

Crédit photo : Mélanie Boucheny

J’ai du mal à y croire, et cela fait si longtemps que je ne comptais plus que j’ai été surprise de voir s’afficher la petite notification WordPress : « Vous avez créé 500 articles sur Lilylit ».

Alors voilà, c’est avec une chronique doublée d’une interview du grand (mais si abordable) Philippe Delerm que j’atteins ce chiffre rond.

Il fallait marquer le coup.

J’aurais pu élire une sélection des sujets d’articles qui m’ont le plus amusée ou touchée sur ces 500. Je l’avais d’ailleurs fait pour les 100, les 200 et les 300 premiers articles du blog.

J’ai eu envie de faire quelque chose de différent pour fêter ce cap : vous parler de ce que ce blog a changé dans ma vie.

À l’époque de mon tout premier article, j’étais encore étudiante et je savais que je voulais me diriger vers le milieu de l’édition. J’étais dans une période assez complexe où je commençais à vivre des choses qui allaient définir ce que je comptais faire de ma vie. Mais je n’avais encore jamais vraiment eu l’impression de faire quelque chose d’important juste pour moi, sans obligations, influences extérieures ni volonté de faire plaisir à autrui.

Ce blog, avant tout, je l’ai créé pour moi. Parce que j’aime écrire, parce que j’avais envie de m’exprimer sur mes coups de cœur littéraires et, très vite, cinématographiques.

Et puis c’est devenu un espace d’échanges au fur et à mesure de vos commentaires, de vos réactions, des conversations qui rythment désormais le quotidien. Je ne vous remercierai jamais assez pour ça.

Ce blog c’est moi, sur bientôt 5 ans de ma vie. Les périodes plus ou moins chargées personnellement ou professionnellement, les moments de légèreté et les passages plus délicats, les œuvres liées à des souvenirs majeurs, même si, par pudeur et une certaine volonté de préserver ma vie privée, je ne vous raconte pas toujours tout.

Sur ce blog j’ai parlé de livres que des personnes chères m’ont offerts, d’albums qui ont agi sur moi comme des révélateurs, de textes sur lesquels j’ai eu la chance de donner mon avis avant leur parution, du premier film vu au ciné avec mon amoureux…

Ce blog, c’est aussi des idées, des projets, des évolutions. Il a grandi à mesure que j’ai pris connaissance des possibilités qui s’offraient à moi, que j’ai pris confiance aussi. Si on m’avait dit en écrivant mon premier article qu’un jour je recevrais des livres tous les mois en échange de mes chroniques, que je réussirais à interviewer tant d’écrivains, de musiciens et de cinéastes, qui, tous et toutes, je tiens à le souligner, ont accueilli mes questions avec la même bienveillance !

Il y a eu des rencontres inattendues et d’autres inespérées. Il y a eu des moments de stress pour oser aborder certain(e)s, il y a eu des moments fous comme ce parcours en voiture d’époque dans Paris aux côtés de deux auteurs à l’univers rocambolesque. Cette interview dans les coulisses d’un concert. Ces réponses glanées lors d’une avant-première…

Et puis il y a eu des collaborations, avec des maisons d’édition, des agences, des distributeurs cinéma. Il y en aura bien d’autres encore je l’espère. Avec certain(e)s d’entre vous aussi, comme lors de l’anthologie des films préférés des blogueurs chez 28 films plus tard.

Et bien sûr il y a actuellement le Prix du Meilleur roman Points et le Movie challenge, qui est reparti cette année sur les chapeaux de roues avec une super équipe de participants et toujours ma Tinalakiller à mes côtés à l’organisation.

Car il y a aussi eu des amitiés nées grâce à ce blog. Des personnes qui n’étaient qu’un pseudo derrière un écran et font aujourd’hui partie des gens qui comptent pour moi. Je ne vous cite pas, vous vous reconnaîtrez. 🙂

Ce blog, c’est moi… en mieux. Une Lily plus ouverte culturellement, qui ose aller vers des œuvres sortant de sa zone de confort, plus épanouie et lucide, plus apte à saisir les opportunités et à les provoquer. Ce blog m’a ouvert des portes et je suis persuadée qu’il en reste encore plein à entrebâiller.

Voilà, nous avons vécu ces 500 articles ensemble, et je suis prête à repartir pour au moins autant. Finalement, 500, ce n’est qu’un commencement !