#MC16 – « Arrête-moi si tu peux » : escroc mais pas trop

arretemoisitupeuxFrank Abagnale Jr. est abasourdi par le divorce de ses parents. Incapable de choisir avec qui il veut vivre, il fugue et, malgré ses 16 ans, parvient à se faire passer pour un copilote de Pan Am Airlines.

 Movie challenge 2016 : un film commencé que je n’ai jamais terminé

Entre Catch me if you can et moi, c’est un peu comme dans le film : un jeu du chat et de la souris qui dure depuis des années. La première fois que j’ai entendu parler de ce film, c’est lorsque ma meilleure amie l’a acheté en DVD. J’étais au collège, et nous nous étions dit qu’on le visionnerait ensemble un jour. Mais finalement nous ne l’avons jamais regardé. Des années plus tard, une de mes amies avait emprunté ce film en DVD, et nous avons commencé à le regarder ensemble, malheureusement le disque gravement rayé s’est arrêté au milieu du film. Par la suite, j’ai eu plusieurs fois l’occasion de le voir en VF, mais je voulais absolument le finir en VOST comme je l’avais commencé. Et puis je l’ai oublié. Mais cette catégorie du Movie challenge m’y a fait penser de nouveau ! Je peux donc enfin dire que j’ai vu la fin.

Cela valait-il la peine de faire autant durer le suspens ? Oui et non. À vrai dire, j’avais gardé du début du film l’image d’un long-métrage plein de rebondissements mais aussi amusant parfois, et mettant en scène un personnage d’escroc fort sympathique. Mais sur 2h20, le charme du jeune DiCaprio s’estompe un peu à mes yeux et j’ai trouvé que l’ensemble comportait quelques longueurs qui finissent par atténuer le suspens pourtant mis en place de façon intéressante avec le flashforward initial. En effet, dès les premières images, le spectateur sait que Frank va se faire attraper, et il s’agit donc de savoir comment, mais aussi ce qui va lui arriver après son arrestation. Car rapidement, on comprend que le jeune homme a de la ressource et qu’il trouve toujours une façon de rebondir, même lorsqu’il semble piégé. C’est tout l’intérêt du film qui romance la vie du véritable Frank Abagnale en n’omettant aucun procédé : ni les déguisements et coups de bluff, ni les sorties par la fenêtre façon vaudeville, ni les changements d’identité répétés.

Peut-être en raison de sa date de sortie (il y a déjà près de quinze ans), le film m’a paru très classique de facture pour un Spielberg, peut-être un peu trop. Une fois que l’on a compris la mécanique, on s’attend à tout et on perd un peu de l’effet de surprise si agréable au début. Cela dit, les acteurs font bien le job, notamment le tandem DiCaprio/Hanks. Mais j’ai aussi bien aimé Christopher Walken en père fantasque et digne jusque dans la ruine, ainsi qu’Amy Adams, très amusante en infirmière potiche.

Ce qui m’a le plus plu – et c’est là que ce Movie challenge a été bien utile – c’est la fin de l’histoire. Je ne m’attendais pas vraiment à cette solution, qui a le mérite de m’avoir surprise, alors qu’elle est en fait calquée sur la réalité. Comme quoi, la vie a parfois plus de ressources que les fictions ! J’ai bien aimé découvrir la vie de cet escroc sympathique malgré ses magouilles, mais maintenant que je connais la fin, je ne suis pas sûre que je reverrai ce film, il n’aurait plus le même intérêt.

7 commentaires sur “#MC16 – « Arrête-moi si tu peux » : escroc mais pas trop

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  1. J’aime beaucoup ce film (même s’il ne fait pas non plus partie de mes films préférés – un peu trop long effectivement) ! Je prends toujours autant de plaisir à le revoir quand il passe à la télé et DiCaprio/Hanks sont impeccables !

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