Ray’s day 2016 spécial rentrée littéraire !

rentréelittéraire2016Le 22 août c’est le Ray’s day, c’est-à-dire la fête de la lecture, une initiative lancée par Neil Jomunsi en hommage à Ray Bradbury, né le 22 août 1920. À cette occasion, auteurs, blogueurs et lecteurs célèbrent leur passion commune. Pour ma part j’ai décidé de profiter de ce jour pour parler de tous les livres de la rentrée qui donnent envie de lire encore et encore !

Comme vous pouvez le voir sur la photo, j’ai été très gâtée en cette rentrée littéraire ! Je profite donc de ce billet pour remercier de leur confiance tous les éditeurs partenaires du blog, et en particulier ceux qui m’ont envoyé leurs romans de la rentrée : Allary, Alma, Flammarion, Grasset, Noir sur blanc, L’Olivier, Serge Safran et La Table Ronde (grâce à l’agence Anne et Arnaud). Un grand merci également à Babelio, car j’ai remporté deux romans de la rentrée lors du grand pique-nique annuel du site dédié aux lecteurs.

Voici donc les romans de la rentrée dont vous entendrez parler sur le blog dans les semaines à venir, classés par ordre alphabétique d’éditeur. Même si j’ai déjà lu certains d’entre eux, je ne vous dévoile pour l’instant que les raisons qui m’ont donné envie de découvrir ces lectures…

Chez Albin Michel : La danse des vivants, d’Antoine Rault

ladansedesvivants

À vrai dire je n’ai pas choisi ce roman, je l’ai gagné grâce à Babelio. Un pavé historique sur fond de Première Guerre mondiale, c’est un gros challenge pour moi qui suis habituée à des récits contemporains et qui préfère les romans courts. Mais les thèmes de l’amnésie et de l’espionnage me séduisent plutôt, et après tout, j’avais apprécié l’énorme Arden, alors peut-être une belle découverte à venir !

Chez Allary éditeur : Je vais m’y mettre, de Florent Oiseau

jevaismymettre

Ce premier roman d’un jeune écrivain qui a déjà exercé des professions variées promet de l’humour et un regard décapant sur les difficultés du monde du travail, à travers le portrait de Fred, quarantenaire flemmard et porté sur la boisson, plus à l’aise avec les combines qu’avec les codes professionnels.

Chez Alma éditeur : Pas trop saignant, de Guillaume Siaudeau

pastropsaignant

Même pas besoin de lire le résumé pour être convaincue : ayant apprécié Tartes aux pommes et fin du monde et La dictature des ronces, j’ai hâte de retrouver l’univers « mélancolicomique » et décalé de cet auteur clermontois. Le sujet, la fuite d’un employé d’abattoir, promet encore des réflexions intéressantes.

Chez Fayard : Féminine, d’Émilie Guillaumin

féminine

J’attends beaucoup de ce livre (gagné aussi chez Babelio), car il s’appuie sur l’expérience réelle de l’auteur dans l’Armée de terre. Un milieu qui ne m’a jamais attirée mais qui séduit de plus en plus de jeunes aujourd’hui, dont des femmes. Connaissant des aspirant-e-s soldat-e-s, je compte sur ce roman pour m’aider à comprendre cette vocation.

Chez Flammarion : Repose-toi sur moi, de Serge Joncour

reposetoisurmoi

J’avais bien aimé l’atmosphère de L’écrivain national et j’ai été séduite par le résumé du nouveau roman de Serge Joncour, qui promet une rencontre détonante entre deux voisins que tout semble opposer : elle, mère de famille évoluant dans le milieu de la mode, et lui, ancien agriculteur reconverti dans le recouvrement de dettes. Un scénario façon Anna Gavalda ou David Foenkinos qui correspond à une veine sociale et bienveillante que j’affectionne particulièrement.

Soyez imprudents les enfants, de Véronique Ovaldé

soyezimprudentslesenfants

Après un parcours un peu décousu dans l’œuvre de Véronique Ovaldé, marqué surtout par la découverte de l’envoûtant Et mon cœur transparent, c’est le titre de ce nouveau livre qui a su me donner envie. Par la voix de la jeune Atanasia, c’est l’histoire de toute la famille Bartolome que l’auteur retrace dans cette fresque dense.

Chez Grasset : POLICE, d’Hugo Boris

POLICECe roman, dont le titre est écrit en lettres inversées sur la couverture, promet une plongée dans l’envers du décor d’un métier qui fascine autant qu’il repousse certains. Portés aux nues après les attentats et descendus en flamme pendant les manifestations, les policiers méritaient bien qu’un roman de la rentrée littéraire s’intéresse à eux, mêlant des trajectoires individuelles à des questions éthiques essentielles.

Chez Noir sur blanc : À tout moment la vie, de Tom Malmquist

ÀtoutmomentlavieCe livre présenté comme un roman est en fait une histoire vraie, celle de l’auteur, qui raconte ici un moment charnière de sa vie : alors que sa compagne Karin s’apprête à donner vie à leur premier enfant, on lui diagnostique une leucémie avancée. Comment survivre face aux aléas d’une vie marquée par des drames inattendus ? Un texte qui promet beaucoup d’émotion, chez un éditeur qu’il me tardait de découvrir.

Chez L’Olivier : La Sainte Famille, de Florence Seyvos

La_sainte_familleL’histoire d’une famille donc, vue par les yeux d’une femme qui se remémore les étés passés dans la maison de vacances familiale, aux côtés de son frère, de sa grand-mère, de sa grand-tante et de son arrière-grand-mère, oscillant entre éducation religieuse et détente au bord du lac. Le titre m’a intriguée et je n’avais encore rien lu de cette auteur, c’était l’occasion.

Le zeppelin, de Fanny Chiarello

lezeppelinSans aucun doute le roman le plus bizarre de ma liste de rentrée, ce récit narre les trajectoires de douze habitants d’une ville fictive, La Maison, brusquement survolée par un énorme zeppelin. Ayant un goût pour l’anomalie, le dérapage, comme dans Les nouveaux sauvages par exemple, il était logique que Le zeppelin attise ma curiosité.

Chez Serge Safran : L’amour hors sol, de Mathias Lair

lamourhorssolCe premier roman d’un psychanalyste sera mon récit romantique de la rentrée. Il en faut bien un sur ce thème universel qui traverse les époques ! Retrouvailles d’un couple qui s’est connu jeune et a attendu le départ des enfants pour vivre sa passion, j’attends de ce livre qu’il soit aussi poétique que son titre.

Camille et Merveille, de Ludovic Roubaudi

camilleetmerveilleAprès des romans parus au Dilettante, grand découvreur de talents s’il en est, Ludovic Roubaudi arrive chez Serge Safran avec ce roman au résumé laissant planer le mystère. Merveille, quel drôle de prénom ! Me voilà donc désireuse d’en savoir davantage sur ce personnage !

Le Garçon, d’Olivia Resenterra

le-garçonfiletEncore un premier roman, d’une ancienne étudiante en philosophie, ce qui me parle forcément. Une histoire de famille autour d’un campement de forains, un milieu peu exploité jusqu’ici par la littérature mais qui doit sans nul doute être riche de récits… J’espère juste que ces « scènes de la vie provinciale » ne souffriront pas d’un parisianisme exacerbé.

Chez La Table Ronde : The Girls, d’Emma Cline

thegirlsUne fois n’est pas coutume, j’ai décidé de sortir un peu de ma zone de confort de lectrice européenne avec ce premier roman américain qui suit Evie, une jeune adolescente fascinée par des filles qui fréquentent une secte. Comment tombe-t-on sous la coupe d’une idéologie extrême voire violente ? Un sujet on ne peut plus actuel que j’espère traité avec finesse et tension romanesque.

Voilà, j’ai fait le tour de ma sélection pour cette rentrée, mais je ne m’interdis pas de me laisser tenter encore par d’autres romans ! Et vous, avez-vous lu ces livres ? Quels autres titres vous font envie ? N’hésitez pas à me faire part de vos avis et conseils de lecture ! Et bon Ray’s Day à tous !

17 commentaires sur “Ray’s day 2016 spécial rentrée littéraire !

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  1. Raaah je compte acheter The Girls (et aussi sur le même sujet California Girls) ! L’article de Télérama (oui oui) m’a trop convaincue ! Et je compte aussi acheter le nouveau Nothomb aussi !

    1. Pour le coup « California Girls » me faisait nettement moins envie. Et les Nothomb, j’attends qu’ils soient en bibli pour éventuellement les lire, sinon mes étagères crouleraient sous le nombre ! ^^

  2. J’ai hâte de voir ton avis sur Je vais m’y mettre. Ce n’est pas du tout mon genre de lecture, mais je suis intriguée par l’avis d’autres blogueuses sur le titre ^^

      1. J’en ai vu un chez Popcorn & Gibberish qui avait bien aimé il me semble, et j’en avais discuté avec Carnet Parisien qui n’avait pas du tout aimé ^^ Mais je ne crois pas qu’elle ai écrit de chronique dessus 🙂

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